Arrivée un Périgourdin et angousin

[Devant la ville d'Arras]

Ricco était déjà ambassadeur Périgourdin dans un comté lointain du sien et c'était donc naturel qu'il proposa de s'occuper du comté le plus éloigné et qui jouxtait déjà celui dont il s'occupait.

Arrivant devant les portes de la ville, il s'arrêta et frotta l'encolure de son cheval.
- Nous y voilà ! je ne connais rien d'ici mais va falloir trouver nos marques...
Il parlait à son cheval qui renâclait à chaque fin de phrase comme si ce dernier lui répondait.
Ricco eu un dernier soupir
- Je ne sais pas si c'est une bonne chose, je me demande si je ne vais pas réveiller des démons du passé en venant ici...

... nous verrons bien !
Ricco soupira de nouveau et donna un petit coup de bride qui vit avancer le cheval au pas. Entrant dans la ville, il se dirigea vers la chancellerie.

[A la chancellerie]

Ricco descendit de cheval et le laissa à un palefrenier. Ensuite après avoir remis ses vêtements en place, il se rendit à l'entrée de la chancellerie et cherchant du regard un huissier, il faisait le tour de ce hall.
En trouvant un, il lui adressa la parole:
- Bien le bonjour, pouvez-vous annoncer à la chancellerie que le nouvel ambassadeur du Périgord et Angoumois est arrivé ?

Ricco toisa la jeune femme des pieds à la tête et sourit
- Que pouvez-vous pour moi ??? hum que des choses qui me seront...


- ... enfin bref, Je me présente, Ricco ! Je suis votre nouvel interlocuteur pour le PA.
- Voici ma lettre de créance.

Citation :

Dans nostre grande sagesse et pour le rayonnement de notre bon comté,

Nous Kahhlan d'Aydindril Salmo Salar, Chancelier du Comté du Périgord et de l'Angoumois,
Au nom du Comte régnant Renlie d'Evrecy,
Nommons, Messire Ricco Ambassadeur du Périgord Angoumois pour le Comté de l’Artois.
Ses obligations et prérogatives prennent effet immédiatement.
A faire valoir ce que de droit près des instances diplomatiques.

En Periguers, le premier jour de juin 1460.

Signature [que je ne peux pas afficher car pas assez vieux sur ce forum]

Puis prenant la main de la dame sous le bras, ignorant totalement le protocol, ils entrèrent dans le château
- Et si vous me faisiez déjà découvrir vos boissons favorites...

Ricco donc conduisait la chancelière dans Saint Vaast.
- La chancelière en personne est venue m’accueillir...
Ricco lâcha la main de la dame pour faire une profonde inclinaison
-Votre excellence ! Enchanté de faire votre connaissance...
Puis repris la main de la dame et continua leur marche dans le château.
- Des choses... hum oui ! Ai-je un interlocuteur ?? interlocutrice ?? en ce comté ...

-Mais cela sera pour plus tard, le voyage pour être honnête n'a pas été si long puisque je viens de Champagne mais il m' a quand même donné soif.

- De la bière vous dites... je me réjouis d'y gouter
Se retrouvant dans un nouveau couloir et fasse à eux une tapisserie
-Euh... à gauche ou à droite ?

Aux paroles de la chancelière, Ricco fit un geste de la main comme si il balayait devant lui.
- Au diable le passé ! Nous sommes l'Artois et le PA dans une situation que l'on pourrait appeler schizophrène puisque l'un et l'autre coté appartenons à une alliance opposé bien que l'Artois fasse partie du royaume de France...

- Mais ce n'est pas parce que nous avons été ennemi et que nous pourrions le redevenir dans le futur, ce que je ne souhaite pas bien évidement, que nous ne pouvons pas pour l'instant nous parler et qui sais trouver des accords commerciaux ou autres...

Le couple avançait toujours dans les couloirs de St Vaast, si bien qu'il fini par arrivé à leur destination, je veux parler de l'endroit où on distille la bibine...
- Ah bien je crois que nous voilà arrivé à destination...
Laissant entrer la chancelière en premier
- Pour mon installation dans mon bureau, je verrai plus tard, merci de m'avoir guider dans ce château. Allons sceller notre nouvelle amitié entre comté par une Taste de Vin... c'est bien cela que votre bière s'appelle ???

- Je suis sûr que nous allons faire du bon travail ensemble

Ricco ne releva pas la dernière phrase mais en quelques mots, la chancelière avait mis les choses au clair et ainsi, il savait qu'il ne ferait plus de bourde.

Sans rien faire transparaître, Ricco leva son verre aussi
- A la votre !